# des années plus tard
****** Naomie******
C'est mon premier jour d'entrée en faculté et je suis tellement heureuse que je ne tiens plus en place. Enfin le lycée est derrière moi, Je vais pouvoir me consacrer à ce que j'aime vraiment : l'Art, eh oui! J'ai choisie les arts modernes, vous allez sûrement dire "telle mère telle fille" et ce n'est pas faux puisque j'aime l'écriture, mais j'adore peindre et créer mes propres histoire sur tableau
– Alec: ma chérie dépêches-toi, tu vas être en retard à l'école
– J'arrive papa…Dis-je à voix haute
– Alec : c'est ce que tu as dis il y'a une heure maintenant
– c'est mon premier jour et je veux que tout soit parfait
– Alec : je te comprends, mais il faudrait aussi de dépêcher pour avoir les meilleures chambres
– je suis là! dis-je en descendant les escaliers; et ne t'inquiètes pas pour la chambre, j'ai déjà tout réglé avec l'administration du campus
– n'oublie pas tes affaires mon amour; Dit ma mère, mon sac à la main
– merci, je promets de venir vous voir très bientôt
– Diane: tu vas tellement me manquer, tu sais? Demande t-elle avec tristesse
– toi aussi, dis-je avec peine
Elle me prit dans ses bras, pour un long câlin d'au-revoir
– Alec : chérie, ça suffit, laisse-la partir; Dit mon Père
– Diane : je sais ; dit-elle en reprenant ces esprits… tu es déjà une grande fille et que tu dois faire ta vie
– Alec : elle est toujours notre petit poussin
Sourire…
– Diane : bon allez y avant que je ne change d'avis
Rires…
– Au-revoir, portes-toi bien, je t'aime
– Diane : moi aussi
Me séparer ainsi de ma mère me fait très mal au cœur, c'est la première fois que je quitte le nid familial et je dois avouer que j'ai un peu peur de ce qui m'attend, mais je suis prête. Je suis dans la voiture avec mon père qui me conduit au campus, c'est vrai j'ai ma propre voiture, mais j'ai voulu partager ce dernier moment avec lui, elle me sera envoyé plus tard.
– Alec : alors petite poussin, comment te sens-tu ?
– très excité
– Alec : je te comprends, mais tu connais les règles n'est-ce pas?
– oui Papa, pas de sortie trop tardive, toujours réfléchir avec la tête et surtout pas trop faire confiance aux gens
– Alec : et si tu vois un garçon qui te plaît bien?
– toujours le faire savoir d'abord à papa!!
– Alec : très bien, mon petit poussin; dit-il avec un petit sourire
Le campus est hors de la ville, c'est pour cette raison que ma mère a été un peu réticente au début. Elle a toujours été protectrice avec moi, si ça n'avait été l'intervention de papa, je n'y serais pas, mais je la comprends je sais ce qu'elle a vécu dans sa jeunesse et cette histoire m'a poussé à être plus prudente surtout avec mes compagnie
***
Après une heure de route, nous sommes enfin arrivés
– Alec : terminus, tout le monde descend
– Au-revoir, je t'aime
– Alec : je t'aime aussi, bon je ne te dérange pas plus
Il démarre et s'en va
– nouvelle vie me voici
Je soulève donc ma mini valise et la traîne avec moi, je me mets à me renseigner chez les autres étudiants pour savoir où se trouve le campus des premières années et on me l'indique. Cet endroit est tellement grand et vaste qu'on dirait un labyrinthe. Au bon d'un moment à marché je retrouve enfin mon chemin, j'arrive donc dans ma chambre, et jette ma valise sur le lit, avant de m'étaler dessus pour un petit repos mais au moment de fermer les yeux, je suis interpellé par une voix étrangère
– que fais- tu ici ?? Demanda t-il avec arrogance
– c'est très simple, je me repose, est-ce trop demander ?? Repliquais-je avec dédain
– ça ne le serait certainement pas été, si tu le faisais où il se doit; que crois-tu faire??
Je ne comprenais absolument rien à tout son charabia, tout ce que je voulais était de me reposer et avec lui, je sentais que ça serait mission impossible
– je ne sais ni qui tu es, ni ce que tu fais ici, mais moi j'ai besoin de me reposer alors fait moi le plaisir de sortir s'il te plaît ; Dis-je exténuée
– mais attends pour qui me prends-tu? Demanda t-il d'une voix plus roque. S'il y'a bien une personne qui n'est pas à sa place ici c'est bien toi, Parce qu'il s'agit de ma chambre
– ta chambre dis-tu? Demandais-je suprise
Vraiment ce gars commençait à me gonfler
– comme tu viens de l'entendre, cette chambre m'appartient, je me suis enregistrée des mois avant, j'ai encore le mail de confirmation ; Dit-il en me le montrant
– comment est-ce possible ??
Je sors mon téléphone pour vérifier, mon mail au cas où je me serais trompé de chambre, mais telle n'est pas le cas, je sors donc vérifier le numéro de chambre et il est le même
– nous sommes bien au dortoir des premières années ? Demandais-je avec doute
– effectivement ; Répondit-il
– faculté des arts moderne ? Ajoutais-je
– c'est bien ici, mais pourquoi toutes ces questions ? Demanda t-il intrigué
– j'espère me tromper, mais il se pourrait qu'on nous ai attribué la même chambre
– c'est impossible, les règles précises que les sexes opposés ne peuvent pas partager une même chambre
– je suis aussi confuse que toi, allons juste nous renseigner
Il y'avait d'un seul moyen de régler cette histoire. nous nous sommes rendus aux services de l'administration générale pour être éclairés et ce que je redoutais fut confirmer, nous avions tout les deux raisons. Selon elle il y'avait eu une erreur dans le système qui a confondu vos genres et malheureusement pour nous il y'avait plus aucune chambre de libre ou d'autres cas similaires dans notre faculté pour effectuer l'échange
– mais Madame, nous ne pouvons pas partager la même chambre tout les deux; Dis-je avec insistance
– la dame : je suis vraiment navrée, mais nous ne pouvons rien pour ce semestre, le seul moyen est que l'un de vous change de faculté
On se regarda fixement et il était clair qu'aucun de nous n'avait l'intention de le faire. Nous sommes donc retourner dans notre chambre commune insatisfait.
– que les choses soit bien clair entre nous, il aura certaines règles à respecter; me dit-il le seuil de la chambre à peine franchit
– attends ! Crois-tu vraiment que ça me fasse plaisir de partager ma chambre avec quelqu'un comme toi ?
– quelqu'un comme moi ?? Tu veux dire un homme?
– oui, mais pas n'importe lequel, un arrogant et prétentieux
– waouh ! Qui penses-tu être pour me juger?
– ta colocataire et saches que je ne te permettrais pas de mettre un seul pied de mon côté de la chambre et tu auras intérêt à me respecter en tant que femme
– et qu'est-ce qui te fait croire que j'aurais envie de perdre mon temps à te regarder? Je ferai encore mieux de m'intéresser à une vieille dame ; Dit-il avec mépris
Je sentais la colère monter en moi, pour qui se prend t-il pour m'insulter de la sorte?
– espèce de ...
Je n'eux même pas le temps de terminer ma phase qu'il me coupa la parole
– ne gaspille pas ta salive à m'insulter, je n'ai pas de temps à perdre ; Répliqua t-il avant de claquer la porte derrière lui
– goujat, imbécile! Lançais-je derrière lui
Comment pouvait-il oser me parler de la sorte? Seigneur ou suis-je venu me jeter ? Pourquoi m'as-tu refiler un idiot pareil? Tout ce bavardage me donna des maux de tête, j'étais déjà tellement épuisé. Une fois mes nerfs descendu, je porte ma valise pour l'autre lit, je range quelque de mes vêtements dans le peu d'espace qu'il reste dans l'armoire et laisse le reste dans la valise, le temps de trouver un peu plus de place, je range ma valise au dessus de l'étagère qui est près de mon lit, puis je m'allonge sur le lit pour un sommeil bien mérité et nécessaire.